Voyage [RPG libre]

L'Océanie, quel beau continent ! Les îles paradisiaques, la mer, la plage, les palmiers, les cocotiers et tout ce que je n'ai pas cité... C'était magnifique. Le jour, je visitais une île, et la nuit... Je partais à la nage. Ou plutôt devrais-je dire, nous partions à la nage. En effet, Alizaé et moi avions retrouvé notre habitude de ne plus nous séparer. Et nous voyagions ensemble, inséparables.

C'était le soir. Nous continuâmes à marcher jusqu'à ce que les rues de l'île soient complètement vidées de tout humain nocturne. Alors, nous nous approchâmes d'une haute falaise et nous plongeâmes.
La mer était clame et attirante. Aucune tempête en vue. Rien de très exitant. Juste la mer, calme, douce et... apaisante, en quelque sorte. J'aimais bien nager. C'était relaxant. Enfin, pour moi !

Au bout de trois jours de visites, nous nous apprêtions à visiter l'Australie. La grande Australie, par rapport à ce que l'on venait de faire !
La plage était en vue. Il était environs deux heures du matin lorsque nous mîmes nos pieds dans le sable fin. Silencieuses, nous nous dirigeâmes vers un endroit reculé et solitaire pour faire sécher nos vêtements. Que penseraient les humains si nous mettions des vêtements mouillés ? Ils penseront sans doute que nous sommes tombées dans je-ne-sais quel lac, marécage, flaque ou autre. En bref, ce n'était pas discret.

_ Alizaé, je vais me dégourdir les jambes, j'en ai marre de marcher à le lenteur d'un escargot.

Sans prendre le temps d'attendre sa réponse, je filai tellement vite que les yeux humains ne pouvaient pas me voir.

C'était une grotte sombre, malgré tout, nous voyions à l'intérieur, grâce à nos yeux perçants. Des stalactites remplissaient le plafond et quelques stalagmites étaient au sol. Deux ou trois colonnes se dressaient par-ci par-là et les murs étaient humides.

_ Que c'est magnifique ! m'exclamai-je.

Nous avançâmes un peu plus loin dans la grotte. Il y avait de moins en moins de stalactites et de stalagmites. La beauté du cristal faisait place, petit à petit, à un refuge noir et ténébreux. Les murs de pierre étaient tout autant humides et très peu attirants.
Malgré tout, ce qui me frappait le plus, c'était l'absence d'êtres vivants. Pas un insecte, pas un ver, pas même le plus petit cafard ou bestiole.

_ Bouh, cette abscence de bruit et d'odeur me gêne, pas toi ? dis-je à la cantonnade sur le silence qui était tombé.

Nous continuâmes d'avancer dans le noir. Ou plutôt ce qui serait noir pour les humains. Pour nous, c'était plutôt un gris morne. Mais, soudain, sur ce gris... Nous vîmes une lueur tremblotante qui tranchait atrocement sur la noirceur de la caverne. En effet, cette lueur avait des couleurs qui allait du jaune à vert pomme.

_ Tu crois que c'est un ver luisant ?

Il était vrai que la lueur était aussi petite que ça. Quoique...
Tant qu'on y est, l'absence d'être vivant avait disparue.

_ Je ne vois pas ce que cela pourrait être d'autre...

A vrai dire, nous n'en avions jamais croisé auparavant.

_ Tu crois que c'est un ver luisant ?


_ Je ne vois pas ce que cela pourrait être d'autre...




Cette lueur était troublante et je n'arrivais pas à distinguer ce que cela pouvait être...

_ Je n'en ai aucune idée à vrai dire ... Mais la seule chose... sûre est que... ça ne peut être
... un ver luisant.

J'avais un peu peur pour une fois mais je preferais ne pas la montrer mais plutôt garder mon calme.
Je ne savais pas s'il fallait continuer d'avancer ou s'il fallait rebrousser chemin ...
Mais cette lueur était attirante et je voulais voir ... la voir...et je voulais ne pas rester dans l'ignorance et le regretter.

_ Il faudrait mieux allait voir... lui dis-je dans un souffle

Elle me regarda , je vis dans ses yeux la peur ,mais elle était aussi déderminée que moi à l'idée de découvrir la chose....
Nous nous jetâmes un dernier coup d'oeil et nous avançâmes éblouies par la lumière.

Après avoir hésité quelques instants sur le chemin à prendre, j'optai pour le chemin de droite. Alizaé partageait mon avis, et nous continuâmes notre route à petits pas dans l'étroit couloir. Alors, après quelques minutes de passage nous débouchâmes dans le centre de la grotte.

C'était immense, sans fin, sans fond. Au beau milieu, se deressait un immense lac, éblouissant grâce à une fine ouverture du plafond, qui laissait passer les fins rayons de lune. Les reflets étaient de couleurs diverses, passant du rose pâle à l'indigo. Ce lac était en fait d'une beauté rare, bien qu'immense, tout à fait symétrique et coloré de toutes parts. Il était lisse, sans aucun remous, et il était clair comme l'air. Le fond se voyait très bien par transparence, et il y avait du sable fin et beaucoup de coquillages. Mais il y avait plus... De ce lac émanait une étrange force Qui nous attirait, nous enchantait, nous ravissait, nous rendait curieuse de sa nature, nous faisant explorer ses tréfonds et nous faisant vibrer à son approche. Ce lac était tout à fait surnaturel et inattendu.

En découvrnat ce qui était en réalité la "chose" nous nous mîmes à rire. E rire, de ce rire qui nous fait penser que l'on ne s'arrêtera jamais. Donc, nous rîmes, nous rîmes à nous en jeter par terre...

Lorsque nous nous sommes calmées, nous envisageâmes de resortir d'ici.

_ Prête à refaire tout le chemin ? dis-je d'un ton malin.

Alors que nous nous retournions, le lac se mit à faire des remous. Etrange... il n'y avait rien il y a deux minutes à peine. La "nouvelle chose" sortit du lac à une vitesse vertigineuse. Effrayées, nous commençâmes à courir vers la sortie. Mais, malgré notre vitesse vertigineuse, la "nouvelle chose" nous rattrappa très vite et nous emmena dans l'eau sans que nous ayons pu faire quoi que ce soit. La "nouvelle chose" nous entraîna vers le fond et ne nous relâcha que lorsuqe nous fûmes sur le sable fin.
Heureusement que nous éions des vampires et que nous n'avions pas besoin de respirer. Mais si nous nous mettions à parler à "voix haute" nous ne tiendrions pas longtemps. Alors, je me retournai la tête en bas et j'écrivis cette inscription dans le sable:

" mieux vaut ne pas parler, sinon on n'aura plus d'air. Même si on a pas besoin de respirer, on ne peut pas tenir si on parle. "

Elle hocha la tête.

" Et si on explorait ? à vrai dire, nous n'avons pas vraiment le choix "

Nous relevâmes la tête et nous vîmes qu'effectivement, nous étions en partie enfermées. Une grande grille d'algues marines se tenait au-dessus de notre tête. Etrange... Il n'y avait pas d'alges, près de la rive. Ce qui voulait dire que si nous sommes assez près...

" Si nous arrivons à aller assez près de la où nous étions, je pense qu'il n'y aura plus d'algues. "

Nous nous mîmes en route et nous vîmes qu'effectivement, au fur et à mesure que nous avancions, il y avait de moins en moins d'algues. La grille se dissipait de plus en plus et nous serions bientôt en possibilité de sortir de là.

Après quelques instants de nage frénétique et d'observation, la "nouvelle chose" ressurgit. C'était une espèce de calar géant ou même de pieuvre géante. Je croyais même que c'était un croisement des deux. Une bête, une chose géante qui ne pouvait pas exister. Elle était rougeâtre et possédait des tentacules dix fois plus longues que la tailles d'Alizaé et moi réunies.
Elle nous fonça dessus, toutes tentacules dehors, et nous esquivâmes habilement et grâcieusement ses attaques.

_ A Paris, très bonne idée!!

J'étais très exitée et surtout soulagée. Moi qui avait failli finir dans les tentacules d'un calamar géant!!
le soleil commençait à se lever. Les humains n'allaient pas tarder à envahir les lieux, c'était une plage tout de même!

_ Nous avons intérêt à partir vite. Le soleil va bientôt se lever.

Elle hocha la tête et nous partîmes en direction de la falaise.